mercredi 15 août 2012

Quand les hongrois font dans le NSFW



autoportrait en viande de porc
Vous vous souvenez de Taxidermia, le film de Gyorgy Palfi? Eh bien le travail de Geza Szollosi ( ' ¨ ~'¨ à placer où vous voulez dans les deux noms) vous replonge dans la même atmosphère de chair plus ou moins fraiche, de tripes et d'érotisme déviant.
Et pour cause, cet artiste trentenaire tout aussi hongrois a travaillé comme graphic designer pour le sus-dit film (notamment la création de l'affiche japonaise, tiens donc).


Szerénke style
Son "Flesh Project"  (le plus impressionnant) reprend notamment une série de portraits, auto-portraits et autres vagins reconstitués... au moyen de viande de porc. Le corps, la femme, le sexe, la mort, la viande.
Et c'est clair que la viande, on se la prend en pleine face! Et celle-là n'est pas plastinée. Un peu comme si Mary Shelley s'était penchée sur les clônes manqués de Ripley, au moins.
La réaction est épidermique, forcément. Et je n'imagine pas ce que cela doit donner quand on le voit en vrai. Avec Szerénke Style, par exemple, on apprend qu'il veut évoquer en un objet une société donnant lieu tant à des reconstructions esthétiques des grandes lèvres qu'à des mutilations génitales. Le résultat est puissant et dérangeant, indéniablement.
A côté de cela, ses oeuvres animalières plus proche de la tradition taxidermiste paraissent bien sages.

1 commentaire:

  1. Je passe mon tour pour les autoportrait en viande de porc, en revanche, je signe des deux mains pour un pain zombie

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