mercredi 24 juin 2015

intermède paresseux

Profitant d'une pause dans mon travail chorégraphique du moment, je vous présente (en attendant la 3e et dernière partie de mes divagations nippones) un intermède dansé sur le thème "pourquoi se mettre debout, quand on peut le faire assis".

Tout d'abord, Gene Kelly et Donald O'Connor dans un numero de sitting tap dance. Du grand art en chanson et une classe inégalable, avec cette note d'humeur nonchalant pour couvrir le tout. Love it!



Un homme en plus , et toujours cette teinte d'humour.
Le chorégraphe est français cette fois et s'appelle Philippe Découflé. Oui oui, pour ceux qui suivent les jeux olympiques, c'est lui qui a créé les cérémonies d'ouverture et de clôture des JO d'Albertville en 1992. Comme quoi, il peut aussi jouer la carte de la simplicité pour réaliser quelque chose de furieusement efficace.



On garde les chaises, on garde le pantalon noir et le haut clair, mais on passe aux femmes. Et pas n'importe lesquelles puisque la chorégraphe est, cette fois, une compatriote : Anna Teresa De Keersmaeker.
Personnalité majeure de la danse contemporaine en Belgique et dans le monde, elle propose ici Rosas danst Rosas (1983) (Rosas est d'ailleurs devenu, suite à cette pièce, le nom de sa compagnie). Inspirée du texte de Gertrude Stein "Rose is a rose...", la chorégraphie met en scène des schèmes de mouvements sans cesse répétés. Le film et la musique sont réalisés par Thierry De Mey.




Quelques années plus tard, en 1988, fut créé La Chambre par Joëlle Bouvier et Régis Obadia.
Figures de proue de la "Nouvelle Danse Française", ce duo inséparable a sans cesse cherché à se détacher de l'influence de la "danse moderne" et de celle, plus prégnante encore, de l'Opéra de Paris.

Je n'avais plus envie de bouger du tout et cependant, en même temps, j'ai eu envie de m'en aller ou de ne plus les retrouver jamais. Non pas parce qu'ils m'avaient laissée toute seule ou par ennui, mais j'aurais voulu avoir la preuve que j'étais capable de le faire, le souvenir que j'avais été capable de le faire. C'est parce que mon corps était tellement lourd de fatigue que ma pensée s'en est allée si librement, si légère.
J'ai pensé à la mer que je ne connaissais pas. Mes yeux étaient fermés, mais je ne dormais pas encore. J'aurais bien aimé à ce moment-là regarder une chose qui, comme ma fatigue, aurait été égale et sans fin. Je me suis endormie.

La Vie tranquille - Marguerite Duras


mercredi 15 août 2012

Quand les hongrois font dans le NSFW



autoportrait en viande de porc
Vous vous souvenez de Taxidermia, le film de Gyorgy Palfi? Eh bien le travail de Geza Szollosi ( ' ¨ ~'¨ à placer où vous voulez dans les deux noms) vous replonge dans la même atmosphère de chair plus ou moins fraiche, de tripes et d'érotisme déviant.
Et pour cause, cet artiste trentenaire tout aussi hongrois a travaillé comme graphic designer pour le sus-dit film (notamment la création de l'affiche japonaise, tiens donc).


Szerénke style
Son "Flesh Project"  (le plus impressionnant) reprend notamment une série de portraits, auto-portraits et autres vagins reconstitués... au moyen de viande de porc. Le corps, la femme, le sexe, la mort, la viande.
Et c'est clair que la viande, on se la prend en pleine face! Et celle-là n'est pas plastinée. Un peu comme si Mary Shelley s'était penchée sur les clônes manqués de Ripley, au moins.
La réaction est épidermique, forcément. Et je n'imagine pas ce que cela doit donner quand on le voit en vrai. Avec Szerénke Style, par exemple, on apprend qu'il veut évoquer en un objet une société donnant lieu tant à des reconstructions esthétiques des grandes lèvres qu'à des mutilations génitales. Le résultat est puissant et dérangeant, indéniablement.
A côté de cela, ses oeuvres animalières plus proche de la tradition taxidermiste paraissent bien sages.

lundi 13 août 2012

Des plumes sans le goudron.

Après le shibari, la monomanie du poney et les vidéos pour devenir Dallas Cheerleader en 10 leçons, il me fallait une nouvelle activité à expérimenter.

C'est donc un soir de grande désolation, après m'être rematé Ladyhawke de désespoir en mangeant de la Ben and Jerry's Chocolate Fudge Brownie, que m'est revenu cette idée. Parce dans la vraie vie, quand j'étais petite, je voulais un peu devenir fauconnier, enfin juste après neurochirurgienne pour méduse et avant ninja rose, mais y avait pas d'école pour ça dans mon quartier. Mais comme il n'est jamais trop tard, j'ai googlé l'affaire histoire de mettre en oeuvre cette nouvelle aventure. Puis en ces temps de canicule, apprivoiser un ventilateur portable qui protège tes cacahuètes quand tu bois un verre en terrasse, ça n'est pas du luxe.

J'ai donc déniché une école de fauconnerie dans le BéWé, histoire de me la péter un peu, tu vois ?

Pour mes nombreux lecteurs non familiers avec la Belgique, BW est l’acronyme de Brabant Wallon, une zone de la Belgique entre tradition et modernité : tradition des pensées et modernité du système de clôture qui entoure ta très très grande maison.
Pour mes nombreux lecteurs brabançons : ne m'en veuillez pas, je suis née comme çaaa ahaaa. *tousse*.



La fauconnerie des Templiers


Et voilà donc ma petite gueule pleine d'impatience partie pour une journée d'initiation à la fauconnerie dans les dépendances de la Fondation Folon, accompagnée par mon amie Anne aka Lady Castor et Pollux .

Orkina partage son dîner avec le maître fauconnier
Et bien les gars, les rapaces, c'est pas n'importe quoi comme volatile, moi je vous le dit. Parce que quand tu te retrouves la gueule en face d'un hibou Grand Duc qui fait la moitié de ta taille (ouais, je suis une naine, mais quand même), et que tu te dis que ses grosses pattes vont arriver sur ton avant-bras taille douze ans, t'es quand même contente d'avoir sué toute ton âme pendant les cours de Body Pump de super Béa.

On a donc emporté notre besace remplie de bouts de poussins morts (oui, un rapace, c'est pas comme un hippie, ça n'aime pas les graines) et nous voilà partis, le regard altier et le gant de cuir au poing. Parce qu'ils sont pas cons les hibous, ils viennent pas à toi juste pour faire frotti frotta du museau. Y a des chats pour ça (sauf Simon's Cat qui doit avoir du sang de hibou dans ses gènes). Il leur faut de la bidoche fraîche. Puis faut qu'ils aient faim. En effet, avant chaque séance de vol, ils passent à la balance comme les danseuses du Lido, et s'ils sont trop dodus de la plume, tu peux être certain qu'ils ne voleront pas. Monsieur doit digérer.

Mais quand ils sont de bonne, alors c'est majestueux. On perçoit le frémissement des plumes juste avant l'envol, puis le regard qui se fixe, les ailes qui se déploient et cette approche puissante et toute en douceur jusqu'à votre poing. J'ai eu la chance de faire voler des buses de Harris, un Grand Duc, une Chouette Hulotte rousse (mon alter ego volant en quelque sorte), un Grand Duc africain, et une Chouette Harfang.

Un vrai coup de coeur à réitérer, à défaut d'en acheter un pour dans ma maison-grotte.

Kikou la chouette lapone

lien : Fauconnerie des Templiers http://www.ecoledefauconnerie.be/


mardi 8 mai 2012

[les mathématiciens sont des gens tout à fait recommandables] Grigori Iakovlevitch Perelman

Il m'arrive parfois de me lancer dans des expériences principalement destinées à ne pas mourir idiote. C'est dans cette optique que, récemment, j'ai suivi un cours de dentelle aux fuseaux (oui oui, vous avez bien lu, le truc genre Manneken Pis mais pour Bruges). Et donc, alors que je me concentrais vigoureusement pour entrecroiser tous mes bouts de fils en une trame harmonieuse, la démonstration d'un cours de math traitant des compositions de fonction m'est revenue en tête. Comme ça, sans raison. (si ce n'est que dentelle et mathématiques ont quand même comme point commun un dénommé Sierpinski que je vous laisse découvrir ici -- si vous voulez la version d'XKCD c'est ici).

Tout cela pour vous dire que je m'intéresse aux mathématiques comme à la taxidermie : parce que je trouve cela aussi malsain que fascinant.

J'ai donc décidé de vous présenter une autre forme de bêtes à poils,  le mathematicus excentricus. Espèce rare, au pelage discret (ou pas), mais au mœurs ô combien étranges derrière un air de ne pas y toucher.


Appelez-moi Grisha

Saint-Pétersbourg, station de métro Kouptchino. Inutile d'ouvrir votre Guide du Routard, il n'y a rien à voir dans le coin. C'est pourtant dans ce quartier construit sur d'anciens marais asséchés que vit un des plus grands mathématiciens de notre époque, terré dans un minuscule appartement qu'il partage avec sa môman.

Grigori voulait être musicien. Il a étudié les mathématiques et s'est retrouvé très tôt sur les bancs de l'université. Genre "qu'est-ce qu'on s'emmerde à Lenningrad (ouais, on est en 1987, Saint-Pé n'existait pas encore) quand on a 16 ans, tiens si je rentrais à l'université histoire de passer le temps, au moins là il fait chaud". De fil en aiguille, le petit Grisha compris que les nombres étaient ses meilleurs amis et, en 2002, il publia ceci. Vous n'y comprendrez sans doute rien voire pas grand chose. Et c'est normal. Ces 39 pages sont la résolution de la Conjecture de Poincaré, un des "7 problèmes du Prix du Millénaire". Il s'agit des problèmes mathématiques jugés les plus insolubles par le Clay Institute. Et si vous en résolvez un, vous gagnez 1 million de dollars. Rien que ça. Bon, maintenant, il n'en reste que 6, donc dépêchez vous. A vos calculettes.

Et bien, le million en question, Grisha s'en foutait un peu comme de sa seule chemise.Oui, il n'en a qu'une ou presque, comme ça son dressing tient dans une valise en carton. (Tiens, à propos de valise en carton, il faudra que je vous présente quelqu'un d'autre). Il a donc refusé ses dollars, ainsi que la médaille Fields (équivalent du Nobel en mathématiques). Et, depuis lors, il s'est retiré dans sa maison-grotte et n'en sort que pour acheter des abricots secs, du lait fermenté et du pain noir (comme ça vous savez tout). Et les maths? fini.

Pourquoi ai-je mis tant d'années pour résoudre la conjecture de Poincaré? J'ai appris à détecter les vides. Avec mes collègues nous étudions les mécanismes visant à combler les vides sociaux et économiques. Les vides sont partout. On peut les détecter et cela donne beaucoup de possibilités... Je sais comment diriger l'Univers. Dites-moi alors, à quoi bon courir après un million de dollars? (interview publiée par le quotidien Komsomolskaïa Pravda).

 C'est vrai que vu comme ça...

La conjecture de Poincaré

En quelques mots. Juste pour que vous puissiez faire les malins après.

D'abord une conjecture (à ne pas confondre avec "conjoncture actuelle" qui est d'ailleurs un pléonasme), c'est un truc qu'on ne sait pas prouver, mais on se dit tellement que ça doit être vrai, que du coup on considère que c'est vrai. Mais c'est quand même pas prouvé. Et c'est là que ça coince, parce que du coup une conjecture, c'est un peu comme dieu, si vous voyez ce que je veux dire. Et ça, ça fait un excellent sujet pour troller. Et un matheux qui trolle, c'est vicieux, surtout quand il est en montée de caféine. Conclusion, faut se dépêcher de les résoudre avant que tout cela ne dégénère en point Godwin. 

Alors la conjecture de Poincaré (à ne pas écrire "Point carré" sinon sa mère va vous faire des yeux de pélican), en plus, elle a l'air tout con comme ça. Mais on se prend le chou avec depuis plus de 100 ans. Mais ça parle de quoi? Si je voulais la résumer genre Igor et Grishka, je vous dirais que en gros, ça explique pourquoi, dans les mangas japonais, les ballons de foot peuvent ressembler à des ballons de rugby quand on les lance très très très fort. Par contre, ils ne peuvent JAMAIS ressembler à des donuts. Pourquoi? Parce que dans les donuts, y a un trou au milieu. Voilà. Si si, je vous assure. (pour ceux qui veulent une explication genre Jamy, allez voir ici).

Et pour ceux qui parlent en langue, ça se traduit comme ceci : "Soit une variété compacte V simplement connexe, à 3 dimensions, sans bord. Alors V est homéomorphe à une hypersphère de dimension 3". Comme ça vous savez.

vendredi 20 janvier 2012

Des envies tentaculaires

Un mini-calamar géant trône sur mon bureau, juste en dessous de mon trophée-tête-de-cerf -diy et à côté de la carte postale "lovely (bol)locks" de Mademoiselle Catherine.
Décor planté.
Tout ça pour dire que je suis fascinée par les trucs à tentacules (et ne me demandez pas si c'est sexuel : est-ce que je vous demande si vous envoyez vos slips à des quarantenaires japonais?). D'abord.

Octopus Chair. Maximo Riera
Donc, l'espagnol Maximo Riera, brave garçon, fabrique des trucs avec des tentacules. Entre autres. Et on peut s'asseoir dedans (pour regarder son hentai favori). Confortablement. En plus. Et, franchement, avouez que ça a quand-même plus de gueule qu'un Fatboy® . Alors, c'est clair que ça coûte un pont : 35000 £ sur Firebox. Puis bon, il n'y a que 20 exemplaires (qu'est-ce que vous attendez pour me l'offrir les gars?). La pieuvre a été sculptée dans de la mousse et peinte à la main, probablement avec beaucoup d'amour dedans.
Non mais attendez, VOUS AVEZ VU LA GUEULE DE CE FAUTEUIL ? Mieux qu'un trône, une nouvelle manière de s'asseoir. On l'entend presque glisser.

Ceci dit, cela prend de la place et, à moins de virer votre piano à queue, ça va être costaud pour caser ça dans votre 45m2 IKEA.
Par contre. Un lustre peut être du plus bel effet (ceux-ci sont vraiment très kitch). Ou au pire, achetez un crochet et trois. bouts de laine, et fabriquez-en un vous même. Je vous donne même la marche à suivre. Vous verrez, ça revient vite ces trucs-là. Et si vous êtes désespérés après 5 tentatives, rabattez-vous sur un bout de gâteau.

Alors, juste avant de partir. Il est clair que Mister R. n'est pas le seul à faire dans le mariage meuble/animal.
Par exemple, Miss Pokeno (aka Alannah Currie, la nana du groupe Thompson Twins -c'était les années 80, vous pouvez oublier maintenant) fait, elle, dans le champêtre en incrustant des renards dans le dossier de ses fauteuils. C'est moins grandiose, mais ça tient plus chaud. Idéal au coin de la cheminée, avec des grosses chaussettes, et une pelote de laine et un crochet (oui oui, j'insiste, vous verrez, vous ne pourrez plus vous arrêter).
A côté de ce fauteuil, elle a également ligoté un cygne dans l’accoudoir d'une sorte de chaise longue (ouais, je ne connais pas le nom de ce truc-là). Version shibari. Vous voyez, on y revient toujours. Voilà une tite photo.

Prochaine fois : les méduses.

jeudi 4 août 2011

[en passant] pointillisme et pixel art

Encore une fois, deux artistes qui collent bien ensemble.

David Mach


Fait des sculptures de têtes d'humains en têtes d'allumettes. Et parfois y fout le feu, sinon c'est pas drôle.

D'ailleurs beaucoup de ses autres installations sont temporaires, et juste construites pour un lieu, comme ses carcasses de voitures noyées dans des tonnes de papier jour.

Aime aussi les pneus, les cintres et les cabines téléphoniques rouges. Puis les trains et les sous-marins.

Ah et il est écossais.


Nick Hall et Cube Works

Sont des champions du Rubiks Cube. Ils connaissent le truc. Et sont dans le Livre des Records.

Assez fan de Pop Art. Aiment aussi Clint Eastwood, Jésus, David Bowie et Audrey Hepburn... surtout quand leur tête finit dans des beaux salons.

N'ont pas encore tenté d'y foutre le feu. Se disent que ça doit sentir mauvais. Puis que ça fait des taches sur les beaux tapis.

Ah, et ils vivent à Toronto.

***
Voilà.

dimanche 17 juillet 2011

[j'ai testé pour vous] shake your booty with the Dallas Cowboys Cheerleaders

Après vous avoir laissés avec Howie, son polo rose et sa soporifique leçon de danse classique, j'ai eu envie de quelque chose de plus * punchy*, tout en restant dans la même recherche d'élégance au service de la forme et de la santé (t'as vu le slogan?).

J'ai donc fouillé mon stock de vidéos pour m'inviter avec les Dallas Cowboys Cheerleaders.
Yeah man, des pom-pom girls, des vraies, qui couinent en agitant les bras pour encourager des footballeurs : toutes en jambes, en fesses, bottes blanches et gloss à paillette. En fait, c'est un peu comme si on vous donnait du Frizzy Pazzy comme dessert après un cucumber sandwich. En un clin d’œil, vous vous retrouvez dans un monde merveilleux peuplé de petits lutins plein de trucs kibrille.

Alors, faut pas croire, les demoiselles ne sortent pas de n'importe où (et surtout pas de , ou alors dans tes rêves -dieu ce qu'elle est vulgaire cette petite quand elle s'y met). Trémoussant de la cuisse dès les années 70, elles font hurler les supporters des Dallas Cowboys (équipe de football américain, franchise de la National Football League, vous vous en foutez, moi aussi, je préfère le rugby) depuis leur première intervention.D'ailleurs, elle sont tellement célèbres que Mattel en a fait une version barbie. C'est dire.
Tiens, à ce propos:
Cheerleaders sometimes get unfairly stereotyped as ditzy blondes. Barbie sometimes gets stereotyped as a ditzy blonde.  Now we get two popular stereotypes blended into one.
Mais assez divergé, venons en au fait :  un pompon ça fait quand-même moins mal dans la tronche qu'un bâton de majorette.


Shake shake shake

Ok, j'aurais pu me procurer le super costume de cheerleader (j'ai d'ailleurs déjà de superbes bottes blanches depuis une soirée d'anniversaire 70s). Mais franchement, le bleu électrique jure un peu avec mes boucles rousses, il faut avouer (oui, je sais c'est assez piètre comme excuse). Donc non : short + débardeur et on appuie sur PLAY.



 Et c'est là que la torture commence. Pas physiquement. Sur ce plan, ça ne casse pas trois pattes à une poule.
 Mais psychologiquement, vous allez devoir résister à l'accent infâme et nasillard de Brittany (qui est aussi danseuse sur des croisières Disney si j'en crois sa fiche technique). Heureusement, la demoiselle est rapidement relayée par ses petites copines. Forcément, au bout d'un quart d'heure elles sont un peu à bout de souffle et on du mal à parler. Puis, une chorégraphie de trois minutes, c'est difficile à retenir (bon, là je fais juste ma mauvaise langue, POUR LE PLAISIR).

Bref :
LES AVANTAGES :
- vous avez de la chair fraiche plein les mirettes pendant 90 min
- la chorégraphie est du niveau du cours de psychomotricité du gamin de la voisine
- le gloss too much que vous avez acheté lors des dernières soldes peut enfin servir à quelque chose
- vous avez l'impression que votre accent frenchie a quand même un peu de classe finalement

LES INCONVENIENTS :
- vous allez devoir danser sans musique si vous ne voulez pas vous farcir des "come on girl" "yeah" "move your body" toutes les 5 secondes
- prévoir une séance chez l'ophtalmo en cas de surexposition
- et, grosse déception, on ne vous apprend même pas à manier le pompon (non, cette phrase n'a rien d'ambigu). Ca vaut bien la peine.